Le blog de la prospective
2009 © Tous droits réservés -
PLAIDOYER POUR UNE NOUVELLE ADMINISTRATION
En France on critique en permanence l’Administration parce qu’elle est le punching-
En fait le trait qui marque le mieux l’Administration française c’’est son immuabilité. Comme si ce qui était bon il y a 1 siècle est encore bon aujourd’hui. En effet globalement la structure est restée la même, seule sa taille et donc ses moyens financiers ont changé. Normalement directement liée à la politique elle n’a fait l’objet d’aucun projet, d’aucun plan pour l’accorder à son époque et à l’avenir. Le résultat est sans appel : disproportionnée par rapport à la taille du pays, trop lourde par rapport à l’Economie du pays, structurellement inadaptée à notre époque et dangereuse pour l’avenir du pays dans un contexte mondial. Dans une période de crise comme celle que nous connaissons actuellement une Administration de taille raisonnable, adaptée au pays, aurait permis à la France de se remettre en selle beaucoup plus rapidement; Et surtout elle lui aurait permis de voir l’avenir autrement.
Quand on entre plus avant dans le sujet, on s’aperçoit des disparités qui existent entre les 3 parties structurelles de l’Administration. Le Service Public, première partie originelle et proportionnelle, est un mastodonte inextricable, constitué d’empilages qui n’ont jamais été remis en cause. Les hôpitaux et services de santé, seconde partie, ont toujours fait les frais de la mauvaise gestion de la première partie. Enfin les collectivités territoriales, troisième partie, sont la part émergée de la gabegie. Cet ensemble n’en est pas un. Les distensions sont énormes entre les parties et dans chacune d’entre elles c’est le règne du mille-
Ces révolutions à opérer sont bien connues. Une part des activités de la partie Service Public n’a plus lieu d’être aujourd’hui et à contrario il conviendrait d’y apporter de nouveaux services. La partie santé devrait être gérée à part comme un ensemble d’entreprises puisque celles-
Le chantier de ces révolutions est d’une ampleur colossale. Il doit faire partie d’un projet de nouvelle Société auquel la France ne pleut plus échapper.
Comment peut-